Gelée royale

La gelée royale est constituée de protéines, elle est le produit de la ruche le plus riche en acides aminés; elle contient également des glucides, des lipides, des oligoéléments (calcium, fer, potassium…), des vitamines B, C, D & E (celles du groupe B sont toutes présentes), et 66% d’eau.Substance sécrétée par les glandes pharyngiennes des jeunes abeilles, la gelée royale est gélatineuse avec un goût très sucré et acide.

Seules les reines sont exclusivement nourries à la gelée royale, alors que les autres abeilles n’en reçoivent que pendant les trois premiers jours de leur vie larvaire. Ainsi, le poids de la reine est environ six fois plus élevé que celui des ouvrières, ce qui laisse à penser que la gelée royale possède des vertus de croissance spécifiques.

Dans l’antiquité, on lui prêtait des pouvoirs aphrodisiaques, mais également le pouvoir de longévité. Elle est utilisée traditionnellement,que ce soit en chine, dans certains pays d’Europe de l’est ou en Russie, pour de multiples pathologies : arthrite, hypertension, diabète, troubles menstruels, fatigue Plus communément reconnue comme adaptogène, c’est-à-dire qu’elle renforce la résistance de l’organisme de manière générale, on a découvert récemment, qu’elle avait potentiellement une action sur la production d’oestrogènes et pouvait donc être recommandée aux femmes ménopausées.

La reine a une vitalité hors du commun et dispose d’une résistance marquée aux maladies dont souffrent les ouvrières. D’ailleurs, ces dernières ont une espérance de vie de 45 jours environ, alors que la reine vit entre 4 et 5 ans soit 40 fois plus longtemps qu’une ouvrière.

Normalement, une ruche ne produit que ce qui lui est nécessaire et ne fait aucune réserve. C’est pourquoi, elle est si précieuse. Afin d’augmenter la production de gelée royale, on enlève la reine de la ruche forçant ainsi les ouvrières à produire de la gelée royale en abondance en vue de nourrir les jeunes larves, potentiellement futures reines. Une ruche peut produire de 300 à 1000 g de gelée par an selon l’espèce.