Sirop du Père Michel, son histoire

Sirop du Père Michel, son histoire

Sommaire de l'article

Il paraît que certains aimeraient connaître l’histoire du Sirop du père Michel...

Il était une fois, il y a presque 50 ans une famille, une famille comment?

Normale ? Mouais, et puis non. Bizarre ? Non plus ? bon n’insistons pas. Jugez par vous-même cette «tribu». Commençons par ordre alphabétique... Non, plutôt par ordre d’entrée en scène.

Michel Deville

Le père

Elève des Dr. Ménétier et Picard, pionniers de l’oligothérapie basée sur la notion du terrain et l’intérêt pour la forme ionisée des catalyseurs.

Michel a repris ces bases pour en simplifier l’application en réunissant dans différentes formules l’ensemble des oligoéléments que l’utilisateur devrait prendre pour renforcer son terrain et en atténuer les symptômes. Il nomme cette méthode : «L’oligothérapie globale».

Les oligoéléments

Une de ses formules, Cuivre-or-argent-magnésium-manganèse-zinc renforce le terrain  «anergique», c’est à dire en baisse d’énergie passagère ou générale. Baisse principalement néfaste pour l’immunité.

Hélène Deville

La mère

Elle tient un magasin diététique à Genève et qui, évidemment, y recommande les formules de son mari.

Un jour débarque une de ses clientes, enfiévrée et toussotante qui lui demande conseil.

Ainsi naît la première ébauche du sirop du Père Michel.

Trois jours plus tard, la cliente «ressuscitée» passe la remercier pour son précieux conseil.

Depuis, Hélène n’a jamais cessé de recommander cette recette.

La recette d'Hélène

A prendre 4 fois par jour dans un verre d'eau tiède:

  • 30 gouttes du mélange d’oligoéléments
  • 5 gouttes d’huile essentielle de cajeput
  • 10 gouttes de teinture mère de propolis
  • 1 cuillère de miel

  • Michel, dans un premier temps distribue alors ce «kit anti-grippe».

    Ce «kit» ne prétend pas tuer microbes et virus mais renforcer le terrain pour que «l’immunité » ait la force et les moyens de faire son travail.

    Ces mêmes utilisateurs trouvent, cependant, fastidieux de faire 4 fois par jour cette préparation, compter et brasser ces gouttes.

  • Michel a l’idée de tout réunir dans un sirop auquel il ajoute les huiles essentielles de thym, niaouli, eucalyptus radiata, un extrait sauge et du fructose comme édulcorant.

    Pour ajuster le goût à celui du public il joue sur le dosage des huiles essentielles et le choix de l’édulcorant.

    Les différents essais sont soumis à l’appréciation du personnel de Bioligo qui en plébiscite un presque à l’unanimité. On est fin d’après-midi, un vendredi..

  • Reste à lui trouver un nom. Michel dont c’est le hobby propose de s’en charger.

    Le hasard fait que le samedi qui suit, il doit se rendre à Primavera, l’exposition des médecines alternatives de Lyon. Il y croise un personnage pittoresque qu’il connaît de longue date. Un gars qui roule Mercedes, mais se déguise en «pastoureau», sarrau et grand chapeau noir, foulard rouge à la «Renaud», manquent que les sabots et la bouffarde.

Pourquoi pas le sirop du père Michel?

  • Il installe son stand: simple entourage de roseaux, bâche sur le sol, un dépliant, devant lui deux bacs, un contenant des sachets de plantes, l’autre rempli de racines de tamier commun, sur les côtés deux autres bacs débordants de paquets d’enveloppes bien ficelées contenant les centaines de lettres de remerciements pour bon conseils et bons soins. Lettres qui ne seront jamais déficelées, donc aptes à être lues.

    Appuyé contre ces  bacs, un panneau: «LES PLANTES DU PÈRE JEAN». Assis sur le dépliant le pastoureau qui a repris le commerce de plantes médicinales de son père prénommé Jean. Michel «chambre» gentiment le pastoureau à chacune de leur rencontre sur sa «mise en scène» tout en reconnaissant la qualité de ses produits.  
     
    - Moi aussi je pourrai dire «Produit du Père Michel» suggère Michel. Et dans sa tête, immédiatement, une idée commença à germer: «Tiens, pourquoi pas LE SIROP DU PÈRE MICHEL».
     
    Le lundi, de retour au labo, pensant amuser ses deux fils Charles et Frédéric,
     - ça y est j’ai trouvé un nom pour le sirop!
    - ah bon!  Et c’est quoi? 
     Michel, fière de son gag,

    - LE SIROP DU PÈRE MICHEL

    Surpris, bouche bée, et à l’unisson,
     - Mais papa, tu ne peux pas être sérieux deux minutes?

  • - Eh ben puisque vous le prenez comme ça, Il s’appellera le SIROP DU PÈRE MICHEL... et je mettrai un moine sur l’étiquette.

    Du fait qu’elle est connue pour avoir perdu son chat, «sirop de la mère Michèle» n’était pas possible. De la Mère Hélène, fille de Zeus et de Léda, pas non plus.

    Mais il faut reconnaître qu'une importante partie du mérite revient de facto à Hélène Deville. Comme une partie de l’imposition de ce nom en revient à la réaction de leur deux fils Charles et Frédéric.

    Après la création du sirop, le Père Michel ne s’octroya pas un jour de repos (comme quelqu’un de bien connu), mais s’appliqua à sa diffusion dans le public.

    Nous fûmes tous sidérés par la fulgurance de l’accueil de ce Sirop en Suisse et à l’étranger. À l’évidence les résultats répondaient aux attentes.

    À n’en pas douter son nom et son image y étaient aussi pour quelque chose. Ce succès ne s’est jamais démenti depuis et ce, malgré quelques aléas dus à l’administration, dont je parlerai plus tard.

    Pour l’instant je brûle de vous narrer quelques anecdotes arrivées au fil du temps.

Les anectodes
au fil du temps

  • Mère Michel

    La plus courante c’est la féminisation du Père Michel en Mère Michel, sans doute un sirop pour soigner les chats?

  • Père Noël

    Le sirop du Père Noël, on ne pouvait pas y couper. Un sirop de bourgeons de sapin avec guirlandes, boules et bougies pour soigner les effets des agapes de Noël

  • Père Lachaise

    Plus original: le Père Lachaise, le sirop du «Bien-Vivre». À réveiller les morts évidemment.

  • Sex-toy

    Un jour on apprend que le sirop du Père Michel est vendu dans un sex-shop de la riviéra vaudoise! Le tenancier se fournissait chez un droguiste du coin. On aurait même eu l'envie de faire une nouvelle étiquette: «Le sirop du Père Priape»!!

  • La glace au sirop

    Une gamine, 5 ans, à sa mère: « Dis maman, tu pourrais pas faire une glace au Sirop du Père Michel, c’est trop bon! »

  • La recette des moines

    Une dame d'un certain âge pour ne pas dire d'un âge certain : « Pensez si ça fait longtemps que je le connais, ma grand-mère m’en donnait déjà».

    Beaucoup d’autres : «Si c’est fait par des moines ça ne peut qu’être bon».