molybdene

Le Molybdène joue un rôle important dans la fixation de l’azote atmosphérique. Il est présent dans un certain nombre de tissus végétaux ou animaux et nécessaire à tous les organismes fixant l’azote. Dans la muqueuse intestinale, le molybdène catalyse l’incorporation oxydative du fer sur la transferrine et favorise son absorption. Il joue aussi un rôle sur la mobilisation du fer à partir des tissus de stockage et stimule la formation des globules sanguins à des doses thérapeutiques minimes. Il fait partie de la structure de plusieurs enzymes liés à des réactions d’oxydo-réduction comme:

  • La sulfite oxydase: permet de produire les sulfates nécessaires à la synthèse de sulfolipides, de mucopolysaccharides et de glycoprotéines sulfatées. Elle est donc indispensable pendant les périodes pré et post-natales, au moment de la formation du système nerveux.
  • La xanthine oxydase et l’aldéhyde oxydase: jouent un rôle important dans certaines réactions de détoxication de l’organisme en réduisant les composés organiques nitrés hydroxyaminés, évitant ainsi la formation de composés nitrosés potentiellement dangereux.

   Indications

  • Maladies inflammatoires du tube digestif
  • Anémies
  • Impuissance sexuelle
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Excès

Sa toxicité est relativement faible et les intoxications humaines sont rares.
Une étude sur des ouvriers d’une usine de traitement de la molybdénite inhalant chaque jour sous forme de poussière environ 10mg de molybdène rapporte que ces ouvriers avaient une cérulloplasmine augmentée et des taux sériques et urinaires en molybdène très élevés, sans pour autant présenter de signes cliniques spécifiques. Cependant, une consommation excessive de molybdène peut être néfaste à long terme car elle favorise la production d’acide urique et l’élimination urinaire du cuivre.

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Blocage/Carence

Le seul cas de déficit majeur chronique en Molybdène chez l’Homme a été décrit sur un malade atteint par la maladie de Crohn, sous nutrition parentérale totale. Les troubles de malabsorption liés à la pathologie induisent progressivement une carence en molybdène provoquée par un déficit en xanthine oxydase et en sulfite oxydase. Le malade développait un syndrome caractérisé par une tachycardie, une tachypnée, des nausées, des vomissements, un scotome central (lacune fixe de la partie centrale du champ visuel, dépendant généralement d’une lésion du nerf optique) et une perte de la vision nocturne. Le syndrome évolue vers un oedème généralisé, une léthargie puis un coma. La correction des troubles par administration de molybdate d’ammonium semble confirmer l’existence d’un déficit en molybdène.

Sources alimentaires

Il n’est pas judicieux de ne privilégier que les aliments riches en molybdène lorsque ce dernier est carencé, cela pourrait générer d’autres déséquilibres : l’idéal réside en une alimentation saine et équilibrée.

Principales sources (les valeurs sont exprimées en mg pour 100g net).

Végétales: Céleri-rave (0.09) – Ail (0.07) – Noix de coco (0.02) – Papaye (0.02) – Abricot (0.01) – Courgette (0.01) – Oignon (0.01) – Noix de Cajou (0.01) – Prune (0.006) – Maïs doux (0.005) – Pâtisson (0.001).

Quelle est l’utilité de l’oligotherapie?

L’apport quantitatif des oligoéléments se fait par l’alimentation, l’oligothérapie est un apport qualitatif.

C’est l’utilisation thérapeutique des oligoéléments sous forme ionisée à des dosages physiologiques. Sa vocation n’est pas de compenser des carences, elle constitue un apport énergétique et catalytique pour relancer les blocages métaboliques. Père fondateur de l’oligothérapie, le Dr. Ménétrier la qualifiait de « médecine fonctionnelle » ou « médecine des fonctions ».

Quel est votre nature ?

Les 5 natures en oligothérapie

En jargon médical, la diathèse, correspond à la nature d’une personne, nature qui lui est propre dès sa naissance.

L’oligothérapie reconnait 2 diathèses congénitales : hypoénergique et hyperénergique, 2 diathèses d’évolutions : dystonie et anergie, ainsi qu’une phase dite de désadaptation.

Notre nature nous prédispose à développer certains types de maladies. Notre mode de vie, nos comportements et notre hérédité ont également une influence sur notre état de santé. Connaître sa nature permet de connaître ses faiblesses de même que prévenir vaut mieux que guérir.

© Edition « Ma Cabane au Canada » 954, Chemin des Hauteurs, Saint Hippolyte, Québec

Bibiographie

  • Équilibre minéral et santé, Dangles 1951
  • Les Oligoléléments, catalyseurs de notre santé, Crao
  • Oligo-éléments et oligothérapie, Dangles 1981
  • Les Oligo-éléments, Maloine 1981
  • Les oligoéléments si peu pour tant, Crao
  • Se soigner avec les oligoéléments, de Vecchi 1993
  • La logique des oligo-éléments, Ariete 1992

 

 

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