Le stress, à quoi ça sert?
Le stress est à la base une réaction défensive de notre organisme face à une situation de danger. Il est donc également dépendant de notre manière d’appréhender une situation.
Bon Stress
Notre organisme produit des hormones dont l’adrénaline ou le cortisol pour nous permettre de surmonter la situation : accélération du rythme cardiaque, dilatation des bronches et des pupilles. Nos capacités physiques sont momentanément accrues.
Il peut donc être un moteur pour surmonter une situation particulière, le principe étant de nous donner la force de nous défendre.
Mauvais Stress
Dans notre société, nous vivons des situations de stress à long terme, qui sont difficiles à gérer. Que ce soit dans notre travail, notre situation familiale ou notre environnement social, il n’y a pas de réponse de défense simple et le stress peut s’installer voire s’amplifier avec le temps.
Un état de stress intense et à longue durée a des implications directes sur le bon fonctionnement de notre organisme. En situation de survie, il modifie ses priorités. Le système immunitaire en pâtit pour laisser place à des réactions qui lui paraissent plus vitales. À long terme, les symptômes physiques (sueurs, accélération du rythme cardiaque et de la respiration, tensions musculaires, troubles digestifs ..) mais également psychiques (irritabilité, difficultés de concentration, déprime…) peuvent conduire à de graves pathologies. Il est donc indispensable non seulement d’identifier l’origine de ce stress, mais également d’apprendre à le gérer en prenant les mesures adéquates.
Les 4 formes de stress
Physique
La maladie, la fatigue peuvent provoquer un stress physique qui impacte directement notre santé.
Mental
Le travail, la gestion familiale, les soucis, les emplois du temps surchargés sont des facteurs de stress.
Environnement
Tout changement de nos habitudes: dans notre alimentation, nos rythmes veille/sommeil, un déménagement….
Emotionnel
On parle de stress émotionnel lors de conflits relationnels, divorce, deuil, harcèlement, mobbing…
stress au travail
Il faut savoir que le stress est dépendant de la personnalité de chacun. En cas de stress occasionnel, certaines personnes l’utilisent comme un moteur et savent parfaitement le gérer. Pour d’autres, il est plus difficile à appréhender, ils se découragent, perdent leur concentration et leur capacité d’adaptation. Dans ce cas, le stress est très mal vécu, impacte le sommeil ou leur relation aux autres.
- Surcharge de travail
Lorsque les exigences sont au-dessus de nos ressources, que la charge est constamment trop élevée, le stress s’installe. Même si, au départ il est un moteur pour certains, il est néfaste à long terme : nos sens, nos capacités motrices, notre raisonnement sont amoindris. Nos performances diminuent et nous entrons dans un cercle vicieux qui peut finir en accident de travail, en maladie ou en burn-out.
- Travail intense ou répétitif
Certaines professions demandent un effort physique intense ou des actions répétitives tout au long de la journée. Usines, bâtiment, milieu médical, restauration .. En ce cas, une bonne organisation dans le travail, varier les tâches afin de diminuer au mieux les actions répétitives permet de diminuer fatigue et stress.
- Pression hiérarchique
Certaines hiérarchies pensent stimuler la production en mettant la pression sur leurs employés. Trop de pression augmente la compétitivité jusqu’à provoquer des situations de tension, de mésentente et de stress. Cela complique l’entre-aide et la communication, nécessaires au bon fonctionnement d’une équipe.
- Formation Coordination
ainsi qu’un cahier des charges clair sur les objectifs d’un poste sont indispensables. Ils permettent à l’employé de gérer son travail au mieux avec des objectifs clairs.
- Reconnaissance Communication
Le dialogue est primordial. Communiquer les objectifs, savoir être à l’écoute, motiver son équipe sont les clés pour maintenir une bonne cohésion. Il est plus facile de faire face à des situations de stress si l’employé se sent en droit de s’exprimer auprès de sa hiérarchie.
- Conflits relationnels
Nous sommes tous différents et les relations humaines ne sont jamais simples. Il en va de même dans une entreprise où nous sommes obligés de côtoyer des personnes qui peuvent être très différentes de nous.
Là aussi, une bonne communication avec sa hiérarchie est essentielle pour désamorcer les conflits.
- Harcèlement Mobbing
Il faut être attentif à dissocier le conflit relationnel du harcèlement. Le harcèlement est un comportement déviant qui tend à violenter une personne que ce soit physiquement ou verbalement de manière répétée et sur une longue durée. Il peut être exercer par la hiérarchie, mais également entre employés. Il est essentiel en ce cas, de demander de l’aide.
Stress post-traumatique (TSPT)
Décrit pour la première fois par le neurologue Oppenheim en 1889 confronté aux accidents de travail sur les chemins de fer, la névrose traumatique est alors un ensemble de symptômes déclenchés par une situation de danger. Elle est axée sur une réaction physiologique et on l’associe pendant longtemps à une névrose cardiaque. Lors de la première guerre mondiale, le nombre de victimes autant civiles que militaires développe la recherche. Charcot le premier à mettre en lumière les troubles de dissociation. Aujourd’hui, on la définit comme «une réaction bio-neuro-physiologique consécutive à une situation durant laquelle l’intégrité physique ou psychologique du patient, ou celle de son entourage, a été menacée ou effectivement atteinte».
Les symptômes typiques
Dans le cas d’un traumatisme aigu, les réactions d’un individu sont très variables. Certains ne développent aucun symptôme alors que d’autres les ont tous. Ils peuvent survenir immédiatement ou des mois voire des années après l’évènement traumatisant. S’ils apparaissent immédiatement, ils sont qualifiés de stress aigu. S’ils perdurent au-delà de trois mois, on les qualifie de stress post-traumatique et ils nécessitent un suivi psychologique.
- Réminescence:
L ’évènement la hante, elle le revit sans cesse
- Évitement:
Elle évite toutes les situations qui pourraient la lui rappeler
- Distorsion:
Déformation ou occultation des souvenirs, sentiment de culpabilité ou déplacement de la culpabilité sur des tiers.
- Dissociation:
Perte de contrôle, sursauts, accès de colères ou d’abattement, déconnection de ses émotions
- Addiction:
Trouver des échappatoires : rituels, drogue, médicaments, alcool, troubles alimentaires.
Stress relationnel
Nous sommes des êtres sociables et, à ce titre, nous côtoyons tout au long de notre vie de nombreuses personnes: parents, amis, collègues ou simples rencontres. Ce sont l’ensemble de ces relations qui vont influent sur notre développement affectif et notre image de soi. Nous avons tous notre caractère, un fonctionnement, des opinions qui nous sont propres, un baguage émotionnel et il est parfois difficile de vivre une relation sereine avec autrui. Nous ne sommes pas fait pour nous entendre avec tout le monde.
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Apprendre à communiquer
Les paroles peuvent facilement être mal interprétées et il est donc essentiel d’aller vers l’autre pour expliquer son ressenti, mais également de savoir écouter afin de désamorcer une situation.
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Accepter la différence
Prendre conscience que nous sommes tous différents facilitent l’ouverture aux autres. Il n’est pas nécessaire de se ressembler pour s’entendre, au contraire nos différences représentent une richesse.
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Se remettre en question
Cultiver le respect de soi-même et savoir se remettre en question est essentiel pour s’ouvrir à l’autre.
Un mal-être se répercute forcément sur notre vie sociale.
Il faut différencier le stress relationnel que nous éprouvons tous à un moment ou à un autre dans une relation, d’un harcèlement. Le harcèlement est un comportement déviant qui tend à violenter une personne que ce soit physiquement ou verbalement de manière répétée et sur une longue durée. Cela s’apparente à de la persécution et en ce cas, il faut absolument demander de l’aide.
Stress d’adaptation
Déménagement, changement d’emploi, licenciement, naissance, deuil, divorce, mariage, maladies chroniques… Qu’il soit heureux ou triste, un changement dans le parcours de notre vie est décrypté comme un danger pour notre équilibre et peut provoquer un état de stress pour nous permettre de monopoliser les ressources nécessaires pour affronter la situation. A nouveau, il dépend de la nature de chacun, de sa capacité d’adaptation, de ses ressources physiques, familiales et émotionnelles.
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Naissance
Lors de la grossesse, le changement hormonal et corporel peut être perturbant pour une femme. L’accouchement en soi est un choc physique et émotionnel important qui, selon notre sensibilité, peut parfois se transformer un choc post-traumatique et mener à une dépression post-partum.
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Vie de couple
Démarrer une vie de couple, c’est savoir s’adapter à l’autre, faire des compromis, changer ses habitudes, faire de la place à l’autre. Même si le sentiment amoureux nous donne des ailes, cela implique forcément un stress.
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Deuil
Une personne aimée qui s’en va, c’est un morceau de nous que l’on perd avec elle. Là aussi, il n’est pas facile pour tous d’exprimer sa douleur ou de la partager avec ses proches. Le deuil est quelque chose de personnel et chacun le vit différemment. Surmonter cet immense choc émotionnel prend du temps.
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Déménagement
C’est une des plus fréquentes causes de stress. Outre le travail inhérent à un déménagement : cartons, démarches administratives, emménagement qui sont déjà un stress physique et mental important, il est peut être vécu comme le deuil de son ancien lieu de vie, une perte de repaires et induire un stress important.
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Changement d’emploi
De même un changement de travail exige des ressources d’adaptation : se former à notre nouveau poste, fonctionner avec de nouveaux collègues et une nouvelle hiérarchie, apprendre à s’adapter au fonctionnement de l’entreprise. Nous vivons tous une période de stress avant de trouver notre rythme et notre fonctionnement optimal.
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Licenciement
Restructuration, licenciement abusif peuvent être vécu comme un choc, un sentiment d’injustice difficile à surmonter. Même si le licenciement s’avère justifié, il est émotionnellement difficile à vivre : remise en question, perte de confiance en soi, culpabilité…
Stress à l’école
Les exigences scolaires, le curseur de la performance qui augmente chaque jour, l’insécurité sur l’avenir, sont des sujets de stress récurrents chez l’enfant et l’adolescent. On parle de plus en plus de harcèlement scolaire : le mal-être de nos enfants aggrave l’esprit de compétition, l’effet de clan et l’intolérance qui sont à la base du harcèlement.
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Parents
Certains parents mettent une énorme pression sur leurs épaules. Persuadés de donner un maximum de chance à leurs enfants en exigeant travail et performance, ils pensent bien faire. Parfois l’enfant gère un certain nombre d’activités extra-scolaires qui peuvent le mener à un burn-out faute de récupération physique et/ou psychique.
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Relations
Le mélange des mentalités et des sensibilités de chacun représente une richesse et l’école est l’endroit idéal pour apprendre à nos enfants à fonctionner au mieux avec les autres. Accepter les différences, donner de la place aux autres, se respecter mutuellement, fait partie intégrante de la vie scolaire.
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Professeurs
Enseigner, c’est une vocation. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre, mais également d’être à l’écoute des élèves, de leur apprendre à vivre ensemble et à accepter leur différence. Identifier les problèmes d’apprentissage, les états de stress ou les conflits désamorce une situation de stress chez l’élève.
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Harcèlement
Dans le harcèlement scolaire, on constate souvent un effet de groupe avec un leader. La victime choisie ne l’est pas forcément pour sa vulnérabilité : bon ou mauvais élève, mince, ronde, grande ou petite, ce n’est pas le motif qui importe, mais la prise de pouvoir. Isolée, la victime en plus de la peur, peut éprouver de la honte voire même se sentir responsable de ce qu’elle subit. Un enfant ou un adolescent est encore en recherche de son identité. Il est donc facile à déstabiliser et il lui est bien plus difficile d’extérioriser son mal-être. Cette situation s’apparente à un stress traumatique et il est essentiel d’être attentif aux changements de comportement de son enfant : repli sur soi, irritabilité, peurs, tristesse, changement d’habitudes alimentaires doivent nous alerter.
Les Oligoelements
De l’énergie pour optimiser le fonctionnement de notre système nerveux
Manganèse-Cobalt
C’est l’association utilisée dans l’évolution dystonique pour renforcer les fonctions de l’organisme.
Lithium
Il intervient dans la transmission nerveuse en entrant en compétition avec le potassium et le sodium au niveau des synapses et inhibe la conversion de I’ ATP en se substituant au magnésium
Magnésium
Il contrôle la perméabilité de la cellule nerveuse et à un rôle dans le phénomène d’excitabilité neuro-musculaire
Potassium
Il intervient dans la transmission nerveuse au niveau des membranes synaptiques.
Zinc
Indispensable au fonctionnement de la superoxyde dismutase, enzyme qui protège nos cellules des ions superoxydes, il joue également un rôle dans le métabolisme hépatique de la vitamine E, autre anti-radicaux libres.
Phosphore
Fondamental comme source d’énergie rapidement disponible pour les cellules grâce à la phosphorylation oxydative (ATP transformée en ADP et en énergie)
Sacha Inchi
L’allié des neurones
Omega 3
Les oméga 3 s’intègrent dans les membranes cellulaires et sont nécessaires à la structure et au fonctionnement de ces dernières. Ils aident au développement du système nerveux, à la régulation du stress en favorisant la synthèse de neurotransmetteurs responsables de l’humeur tels que la dopamine ou encore la sérotonine. Ils agissent également dans la prévention des maladies cardiovasculaires en favorisant la production de HDL (bon cholestérol) et en diminuant le taux de triglycérides.
Vitamine E
Présente dans la graine dans des proportions inégalées, elle a un fort pouvoir antioxydant.
Omega 3 & 6
Ils ont un rôle direct dans l’activité des cellules (notamment les neurones) et contribuent au bon fonctionnement de notre organisme.
Omega 9
Ils jouent un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et régulent le taux de cholestérol. Leur principal acide est l’acide oléique, très abondant également dans l’huile d’olive.
Aliments
Il est possible également de trouver un soutien à notre système nerveux dans l’alimentation. En voici les principales sources :
- Oeufs
- Cacao
- Produits laitiers
- Sacha Inchi, amandes
- Poissons
- Banane
FLEURS DE BACH
La Thérapie des émotions
Le Dr. Edward Bach était convaincu que les causes de nombreuses maladies étaient liées à un déséquilibre émotionnel. Il mit au point les 38 essences extraites de plantes sauvages qui correspondent chacune à une émotion spécifique.
Identifier les émotions difficiles qui nous posent problème dans le moment présent est fondamental afin de retrouver sa joie de vivre, une bonne vitalité et un équilibre agréable global.
Il n’y a aucune contre-indication avec les Fleurs de Bach, elles peuvent être consommées parallèlement aux autres médecines naturelles et traditionnelles.
Demandez-nous conseil pour une consultation individuelle afin de cibler les élixirs de manière plus spécifique et obtenir un mélange adapté.
Solutions naturelles pour apaiser votre stress
© Edition « Ma Cabane au Canada »
954, Chemin des Hauteurs, Saint Hippolyte, Québec
Bibiographie
- L’alchimiste de la vie, du Rocher 1983
- Se soigner avec les oligoéléments, de Vecchi 1993
- Guide des oligoéléments, Crao
- Par amour du stress, Lupien 2020
- Les oligoéléments si peu pour tant, Crao
- Gestion du Stress et de l’anxiété, Manson 2021
- De la crise de nerfs à l’âme en crise, Crao